Signalisation ferroviaire
Par Martial Boucheron
Suite à un article de Alain Tisseire dans le TMM N°16 de 1995, j’ai souhaité copier le sémaphore représenté sur son diorama.
En
prenant une figurine comme référence, j’ai agrandi le plan de l’article
pour le reproduire
à des dimensions me convenant pour du 35°. J’y ai
ensuite
rapporté “mes cotes” pour tracer les
différents éléments sur du papier
millimétré et préparer les découpes.
Plans
( cliquer sur les images pour les agrandir )
Avec
quelques schémas je me suis fait une idée de la façon dont j’allais
attaquer l’ensemble
en essayant de rester logique
dans la procédure à suivre.
Chaque
élément est donc monté à part (espalier, bloc feu intermédiaire, bloc feux
principaux, plate-forme) et collé en place au fur et à mesure pour faciliter
la manipulation.
J’ai donc commencé par
l’espalier que j’ai scellé dans son bloc de béton
puis j’ai ajouté le
feu intermédiaire et les deux principaux (sans les globes)
et enfin la plate-forme équipée d’un garde-fou en tiges métalliques.
Les différentes boîtes et
borniers sont faits à partir de boîtes de munitions
puisées dans la boîte à
rabiots.
Les plans tracés servent de
base mais pas mal d’ajustements et modif. ont été effectués au fur et à
mesure du montage.
Les différents éléments
sont ajustés en gardant des dimensions et proportions homogènes et en contrôlant
de temps en temps avec ma figurine et les photos de l’article.
Ceci est particulièrement
vrai pour l’espalier et la plate-forme.
Les feux sont réalisés avec divers éléments de la boîte à rabiots (mines US, sièges de Sherman et anneaux métalliques trouvés je ne sais où…).
Les globes sont réalisés en
mettant en forme une feuille de rhodoïd.
Après l’avoir ramollie à
la flamme, la placer au-dessus d’un tube puis doucement enfoncer le plastique
à l’aide du manche à bout rond d’un tournevis.
Plusieurs couches de
Tamiya
XF27 et XF25 sont passées à l’intérieur avant une couche finale de
H20 et
XF67 pour renforcer la couleur tout en gardant l’aspect du verre.
Les casquettes de feux et le toit arrondi du collecteur sont faits en carte plastique de 0.5 ramollie dans de l’eau chaude.
Pour les finitions, j’ai ajouté des boulons, les alimentations en fils électriques de différentes sections et un bout de “grillage” récupéré sur un vieux tamis de cuisine pour représenter le plancher anti-dérapant de la plate-forme.
Les deux autres éléments composants l’ensemble
sont
aussi réalisés en copiant ceux de l’article
tout en gardant les mêmes
proportions.
Tous les éléments reçoivent une couche de vert
XF67
sauf le bloc béton qui reçoit une base beige.
Après jus et dry brush,
quelques touches de rouille sont apportées à différents endroits.
Le bloc béton reçoit
quelques tâches de verts pour simuler la mousse souvent présente sur ce type
matériau. Le tout est complété avec quelques traces de ruissellement d’eau
de pluie.
Passez la souris sur les éléments pour les voir en gros plan !
Je n’ai rien inventé mais me suis juste permis de copier cet ensemble réalisé par Alain Tisseire qui met incontestablement en valeur les figurines de l’article mais pouvant aussi apporter un vrai plus à un dio plus imposant.
Enfin, quand vous vous promenez et qu’un élément d’architecture vous intéresse pensez, quand vous le prenez en photo, à avoir un référentiel d’échelle à côté dont vous connaissez les dimensions.
Pour ceux qui vont aux champignons, je suis sur que vous avez bien votre bâton dans le coffre au pire, votre Femme ou vos enfants feront l’affaire aussi, il n’y aura plus qu’à les mesurer régulièrement… : - )
Ensuite il n’est pas compliqué de faire un petit calcul pour savoir ce que ça donnera à votre échelle de prédilection.